Envie de changement, d’un endroit à l’écart, d’un atelier, d’améliorer son confort de vie… Autant de bonnes raisons pour envisager d’agrandir sa maison. Il s’agit souvent d’un projet nécessitant un certain investissement, c’est pourquoi il est important de bien le définir, l’accompagner et surtout respecter les contraintes techniques et administratives, afin de profiter sereinement de ces nouveaux m² !
Qu’est-ce qu’une extension ?
L’extension, communément appelée « agrandissement », est une construction qui communique avec une maison et qui a pour objectif principal d’augmenter la surface en m² habitables par son propriétaire. Il est possible de réaliser une extension, soit en :
Aménagement : c’est-à-dire en en se réappropriant une pièce existante : garage, sous-sol, combles…
Construction : dans ce cas, il est question de créer un nouvel espace de vie dans le prolongement ou au-dessus de l’habitation existante.
Augmenter la surface habitable nécessite des autorisations, il est donc indispensable avant de débuter les travaux de s’assurer que toutes les formalités indispensables ont été validées et de ce que vous pouvez ou non effectuer comme travaux…
Les obligations administratives de travaux : extension
Souvent, le souhait d’agrandir sa maison est lié à un besoin d’améliorer le confort sans pour autant déménager. Néanmoins, il est important de penser à la valeur que vous allez donner à votre bien grâce à cette extension. Que ce soit pour un garage, une nouvelle pièce de vie, une véranda… Le fait de respecter l’ensemble des règles de construction sera un véritable atout pour la revente, le moment venu. Voici les étapes importantes de ce type de projet :
Etape 1 : contacter la mairie
Vous pouvez contacter les services d’urbanisme de votre commune et consulter le plan local d’Urbanisme (PLU) ou à défaut le plan d’occupation des sols (POS). Ces documents vous donneront les règles de construction de la ville ou de votre quartier : espaces verts, distance entre 2 constructions, volumes, implantation… Le projet doit répondre à ces critères pour être accepté.
Etape 2 : Respecter règles de copropriété et servitude
En complément du droit communal, dans certains cas, vous êtes soumis à la règlementation de copropriété ou entre les propriétés. Il est donc important d’étudier votre acte de propriété pour vous assurer que vos travaux seront conformes et validés par les autres propriétaires.
Etape 3 : Définir : permis de construire ou déclaration préalable
En dessous de 5m² le propriétaire est exempt de formalités administratives. Dans le cas où vos travaux d’agrandissement sont supérieurs à 5m² vous devez prévoir des déclarations avant et après les travaux.
La déclaration préalable de travaux
Le permis de construire
Consultez le détail des obligations légales sur https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/N319
Bon à savoir
Depuis le 1er mars 2012, on utilise uniquement la surface de plancher comme unité de calcul pour définir vos droits à faire une extension. Il s’agit de la somme des surfaces de plancher closes ou couvertes, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80m, en excluant la surface des murs extérieurs ou l’ouverture d’accès à vos escaliers.
La réglementation thermique sur les extensions
Un agrandissement de maison est soumis, comme une construction de maison neuve ou une rénovation, à la réglementation thermique. Vous y êtes donc assujetti dans les cas suivants :
Le bâtiment construit est mitoyen avec l’existant
L’agrandissement fait est une surélévation du logement existant
L’aménagement des combles avec surélévation du faîtage à 1.80mètres.
L’entreprise de construction devra respecter des exigences en termes d’optimisation de la consommation énergétique des bâtiments. Le choix du chauffage, la ventilation, l’intégration d’énergies renouvelables seront soigneusement réfléchis pour les extensions jusqu’à 100 m² et devront répondre à la norme RT 2012 si les travaux représentent plus de 100 m².
La réalisation de ce type de travaux nécessite un véritable travail de préparation, et d’accompagnement, notamment pour veiller à répondre à des contraintes administratives qui évoluent régulièrement. N’hésitez pas à faire appel à des professionnels, et à contacter les services municipaux pour vous assurer de la faisabilité de votre projet et de sa validation. Enfin, n’oubliez pas la déclaration de fin de travaux et… celle auprès du service des impôts !
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